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Historique
Notre
commune,
comme
de
nombreuses
communes
en
France,
ne
s’est
pas
toujours
appelée
Villemardy !
En
effet,
elle
a
successivement
connu
les
noms
de
Villa
Marzini
,
Villa
Martini
(divers
textes
du
XIe
au XIVe),
Villa Materdi
et autres dérivés.
On trouve
Villa Mardi
dans un manuscrit du milieu du XIIIe siècle.
À la fin de l'Ancien Régime, le nom était devenu
Villamardi
.
Puis les Révolutionnaires décidèrent de rebaptiser la localité
Commune-Duodi
.
À
la
base
du
changement,
il
y
avait
un
jeu
de
mots
:
mardi
est
le
2ème
jour
de
la
semaine
et
duodi
était
le
nom
du
2ème
jour
de
la
semaine
de
10
jours
du
calendrier
républicain
(on
avait
ainsi
primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, etc.)
Deux hameaux font partie de la commune :
-
Villepéan
: on fait état de ce lieu-dit à partir de 1596.
-
Villamoy
: là aussi, plusieurs appellations au fil du temps :
Villa lamei en 1507 puis Villelaumay puis Ville-lamoy (cassini) puis Villanmoy…
Villemardy est une commune du canton de Selommes, située à 14 Km au sud-est de Vendôme.
Elle s’étend sur une superficie de 1216 ha selon le dernier cadastre terminé en 1831 par Bisson,
L'altitude du bourg « s'élève » à 123 mètres.
Le
sol
se
compose
principalement
de
calcaire
de
Beauce
recouvert
de
terre
végétale
constituée
par le limon des hauts plateaux.
Dans les carrières, on extrayait autrefois des pierres dures appelées les coquillères de Villemardy.
Au
XIIIe
siècle,
on
comptait
85
paroissiens,
200
communiants
au
XVIIIe,
387
habitants
en
1866
(pic de population) et actuellement le dernier recensement fait état de 282 habitants.
Les
registres
de
l'état
civil
commencent
en
1600
et
parmi
d’autres
voici
les
noms
qu'on
y
rencontre
le
plus
fréquemment
:
Le
maitre
de
la
Brosse
et
de
la
Bouvarderie,
Yvonneau
(prieur),
Ragain
de
la
Montagne,
Melot
(prieur),
Melot
(notaire),
Cornet,
Cappequenne
de
Fressenneville,
Huet, Martin des Chandeliers, etc.
L'Église
de
Villemardy
date
de
deux
époques.
Elle
fut
primitivement
la
chapelle
du
prieuré.
En
1086,
elle
fut
donnée
à
l'Abbaye
de
la
Trinité
par
Fromond
Turpin
dont
il
était
propriétaire
par
droit héréditaire.
Du
XIIe
siècle,
subsistent
le
chœur
et
l’abside
semi-circulaires
voûtés
d’ogives
car
la
nef
carrée
a,
quant
à
elle,
été
remaniée
au
XVIIIe
en
raison
d'un
incendie
causé
par
la
foudre
en
1759.
Un
clocher carré a alors été rajouté dans l’angle sud-ouest.
Dans la sacristie se trouve un joli retable reposoir en bois sculpté doré du XVIIe.
Avant
la
Révolution,
la
paroisse
St
Martin
de
Villemardy
était
du
doyenné
de
Selommes,
archidiaconé
de
Vendôme,
de
l'Élection
de
Vendôme
et
en
partie
des
bailliages
de
Vendôme
et
d'Herbault.
L'abbé
de
la
Trinité
présentait
à
la
cure
qui
était
dite
d'un
revenu
de
25
livres
au
XIIIe
Siècle et de 700 livres au XVIIIe.
La
seigneurie
de
Villemardy
relevait
«
à
foy
et
honneur
»
du
château
de
Vendôme
mais
sa
justice,
tout
au
moins
en
partie,
était
dépendante
de
la
châtellerie
d'Herbault
en
Blésois
ainsi
qu'une
partie des terres de la paroisse.
Cette
seigneurie
appartenait
au
XIe
à
la
famille
Turpin
qui
possédait
aussi
Artins.
Le
domaine
de
la
seigneurie
paraît
ensuite
divisé
à
partir
du
XIIIe
et
encore
plus
au
XVIIIe
où
un
inventaire
dressé
par
l'Intendant
d'Orléans
en
1772
précise
que
Villemardy
est
divisé
en
un
grand
nombre
de
petits
fiefs
(appartenant
à
des
inconnus…,
aux
ursulines
de
Vendôme,
au
marquis
d'Herbault,
à
M. de Verthamont...)
À
noter
que
le
cimetière
était
situé
jusqu’en
1862
là
où
se
trouve
notre
place
de
l'Église,
date
à
laquelle il a été déplacé à son emplacement actuel.
À côté de l’église se trouvent les bâtiments du prieuré remaniés.
Derrière
l’Église,
Rue
de
l’abbaye,
se
trouvait
la
grange
aux
dîmes
/
26m
de
long
et
13m
de
large.
Ses
derniers vestiges
ont été détruits par son propriétaire en 2001.